đĄBilan 2023 : des chiffres et des lettres
Si t'aimes pas les bilans, passe direct Ă la newsletter suivante.
Bonjour Ă tous,
Aujourdâhui on va parler de moi. Pas le sujet le plus intĂ©ressant, mais dĂ©jĂ câest la pĂ©riode des bilans relous. Je sais pas trop si ça intĂ©resse des gens abonnĂ©s, mais je sais que jâai parfois quelques questions.
Si tu tâen fous de savoir pourquoi je raconte des conneries sur internet, les chiffres que ça fait et ce que ça me rapporte, te dĂ©sabonne pas, mais attends la newsletter suivante, celle-lĂ est pas pour toi. đ
Ce bilan, je le voulais pour ceux qui me suivent, parce que je sais que plusieurs sont adeptes de build-in-public, et jâaime lâidĂ©e. Mais jâaime surtout lâidĂ©e de vrais chiffres, idĂ©alement conclusifs, et pas uniquement ceux qui arrangent.
Mais en vrai je le voulais aussi pour moi. Parce que câest une maniĂšre de voir ce qui a marchĂ©, ce qui nâa pas marchĂ©, et comment amĂ©liorer tout ça.
Et si, en plus, ça peut servir Ă quelquâunâŠ
đ§ł Mon compte LinkedIn
Certains le savent, mais jâai Ă©tĂ© blogueur pendant presque 15 ans, principalement en cinĂ©ma et musique.
Je nâavais aucune stratĂ©gie particuliĂšre Ă part raconter des trucs que je voulais raconter. Câest comme ça que jâai rencontrĂ© la quasi-totalitĂ© de mes clients. Et ce que jâai remarquĂ© câest quâavoir des articles âbizâ avait un impact. Souvent plus que parler dâĆuvres culturelles.
Câest comme ça que jâai compris que le meilleur moyen dâadresser une cible quand tu es freelance, câest pas dâexpliquer Ă quel point tu es bon, ou parler de ton mĂ©tier, mais parler de celui de tes clients.
DâoĂč ma stratĂ©gie Ă©ditoriale sur LinkedIn depuis mai.
Mon second Ă©lĂ©ment, câĂ©tait de trouver une maniĂšre diffĂ©rente et remarquable (au sens premier) de mâexprimer. DâoĂč mon ton (qui nâest pas inventĂ©, je parle et suis vraiment comme ça) et lâapproche visuelle oĂč je voulais quelque chose de marquant, tout en ayant un titre type LibĂ©. Jâai expliquĂ© cette dĂ©marche dans un ancien post.
Pourquoi mai ? Parce que câest le moment oĂč jâai créé mon entreprise pour redevenir freelance multiclients. Jâavais donc un premier sujet dâacquisition. Mais surtout un besoin de vĂ©rifier quelque chose.
Depuis 2 ans, LinkedIn est redevenu un sujet pour les entreprises, notamment en B2B, et jâai eu plusieurs demandes de personnes qui souhaitaient un accompagnement. Sauf que voilĂ , LinkedIn est aussi le royaume du bullshit qui cause de selfies, de maladies et autres 10K⏠/ mois. Et câest pas ce que jâavais envie dâĂ©crire ou de proposer.
Alors ma question Ă©tait : est-il possible dâexister sur LinkedIn sans parler de TDI-turbo-HPI, de faire lâĂ©loge du nĂ©ocolonialisme Ă Bali ou de vendre des formations pĂ©tĂ©es ?
Donc jâai testĂ©. Et la rĂ©ponse est : oui.
Yâa des gens intelligents pour lire des contenus intelligents.
Et câest seulement aprĂšs avoir eu cette rĂ©ponse que jâai commencĂ© Ă inclure cette prestation dans mes activitĂ©s de conseil et de crĂ©ation de contenus.
La consĂ©quence, câest que câest aussi devenu la quasi-totalitĂ© des demandes que jâai reçue pour mon entreprise, jây reviendrai.
Quelques chiffres sur 2023
378 publications
181 likes en moyenne
92â579 engagements
13â342â494 impressions
Quelques enseignements
Sur le reach
Le reach ne baisse pas. Son calcul a changé mi-2023, mais globalement non seulement il ne baisse pas, mais en plus LinkedIn a décidé de mettre en avant les créateurs individuels de contenus.
Lâalgo change, mais LinkedIn nâa AUCUN intĂ©rĂȘt Ă sanctionner les crĂ©ateurs. Il faut comprendre quâune page social media, câest une suite de boites. Chaque boite câest un contenu, qui peut ĂȘtre une pub, une page, un profil, etc. Le rĂŽle de la plateforme câest dâafficher les meilleurs contenus pour toi, pour que tu restes. Plus tu restes longtemps, puis il y a des boites. Plus il y a de gens qui se connectent, plus il y a de boites.
Par contre, plus il y a de gens qui postent, et moins il y a de places, sâil y a toujours autant de boites. Et donc le reach peut baisser mĂ©caniquement pour ceux qui ne sont pas mis en avant.
Le but ? Ătre le contenu que LinkedIn a envie de mettre dans les boites.
Sur les likes
Le taux dâengagement nâest pas significatif sur LinkedIn. Historiquement il Ă©tait infĂ©rieur Ă 1% (1 like pour 100 impressions). Les algos testaient un contenu, et en fonction des likes et des engagements, ils diffusaient plus largement, ou non.
Mais LinkedIn met un poids TRĂS fort Ă un engagement invisible : le temps de lecture.
En regardant mes statistiques, il apparait quelque chose dâassez Ă©tonnant. Sur mes 10 plus grosses publications de 2023 en impressions, 8 parlent dâimmo ou de finance. Câest celles qui ont le taux dâengagement le plus faible.
Luko (1ere publication) - 942K impression - 3K likes
WeWork (1ere publication) - 695K - 4,7K
Chute SCPI (1ere publication) - 449K - 1,7K
DĂ©lit dâinitiĂ© SVB - 304K - 1,3K
Si vous travaillez dur⊠- 276K - 2,4K
Chute SVB - 245K - 1,3K
Crise SCPI - 239K - 0,8K
Cigarette électronique - 229K - 1,6K
Amundi/BNP SCPI - 187K - 0,7K
La rentabilité - 170K - 1,1K
Il est assez flagrant de voir que le classement des impressions nâest pas celui des likes.
En rĂ©alitĂ©, plus le sujet est âB2Bâ et âsensibleâ plus le taux dâengagement semble ĂȘtre faible, malgrĂ© une forte diffusion en impression. Câest flagrant sur tous mes posts liĂ©s aux SCPI, mais Ă©galement Ă la plupart des publications liĂ©es Ă des analyses de startup ou immo, comme si beaucoup lisaient sans rĂ©agir. Soit parce quâils ne sont pas dâaccord, soit parce quâils ne veulent pas que ça se voie.
Ă lâopposĂ©, une crĂ©atrice de contenus, parmi les plus grosses audiences françaises, indiquait Ă la rentrĂ©e 2023 avoir fait autour de 100K⏠de CA malgrĂ© plusieurs dizaines de millions dâimpressions avec des taux dâengagement supĂ©rieurs Ă 2%.
On peut donc se rassurer en disant quâon a encore la preuve que les likes ne remplissent pas le frigo !
Le recyclage
AprĂšs avoir publiĂ© plus de 300 fois, jâai accumulĂ© un gros stock de contenus. Ă plusieurs reprises, jâai republiĂ©, parfois sans mĂȘme le changer, un contenu qui avait plus de 6 mois.
Personne ne mâa fait de remarque Ă lâexception dâun contenu oĂč jâai reçu quatre messages pour me dire que je lâavais dĂ©jĂ publiĂ©.
Câest un contenu que jâavais publiĂ© en dĂ©cembre 2022 et que jâai republiĂ© en novembre 2023. Il avait visiblement marquĂ© ces quatre personnes pour quâelles sâen rappellent un an aprĂšs, ce qui peut sâexpliquer par la mise en avant dâune histoire un peu plus personnelle, et dâune sĂ©rie pas trĂšs connue.
Le post est passé de 138 likes, 29 commentaires et 23 297 impressions à 337 likes, 86 commentaires et 22 411 impressions.
Et câest le cas de toutes mes republications.
En moyenne, le nombre dâinteractions est 2 fois supĂ©rieur.
Ces republications sont systématiquement signalés par un #rediff en fin de post.
Mes enseignements
5 publications / semaine, câest beaucoup de travail. Mais une fois lancĂ©, une journĂ©e sans post est vĂ©cue comme un Ă©chec.
LinkedIn me prend 5 à 10H / semaine en création de contenus et animation.
Ceux qui disent se foutre des stats mentent. Jâai jamais vu un seul client, artiste ou crĂ©ateur se foutre des stats de ses publications. Et câest ok. Ăa peut pas ĂȘtre le seul driver, mais ça reste un indicateur.
Le succĂšs dâune publication se joue dĂšs la premiĂšre heure, voire la premiĂšre demi-heure. Quand je visais 10K impressions / publications, je savais quâil fallait autour de 400 impressions en 30 minutes, et 1000 aprĂšs 1H. En prenant la tempĂ©rature, je savais estimer rapidement si la publication fonctionnerait ou pas.
On peut avoir une audience sans selfie et sans raconter sa vie.
Raconter sa vie et faire des selfies amĂšne des audiences que tu tentes de faire rĂȘver pour vendre une solution pour faire comme toi. Ăa ne marche jamais en dehors.
Faire vivre un compte, câest pas uniquement publier, câest autour parler avec les autres. Câest un rĂ©seau social.
La rĂ©ussite dâun contenu câest un tiers lâaccroche, un tiers le visuel, un tiers le contenu.
Les republications sont un gros gain de temps et ne posent aucun problĂšme.
Mes stats
đ Ma newsletter : ZeroBullshit
Je lâavais dĂ©jĂ racontĂ©, mais jâai lancĂ© cette newsletter pour pouvoir Ă©crire plus longuement que sur LinkedIn qui impose une limite de caractĂšres, et oĂč je mâimpose un format plus adaptĂ© Ă la plateforme.
ZeroBullshit Ă©tait donc initialement une maniĂšre de raconter des histoires longues, avant de devenir une sorte de protomĂ©dia. Jâai Ă©tĂ© qualifiĂ© dâOrange Rouge ou dâElise Lucet de lâimmo, pour ne citer que les expressions que jâai trouvĂ© cool. Les termes âgros connard prĂ©tencieux imbu de lui mĂȘmeâ sorti par un journaliste dâun mĂ©dia pro me paraissaient moins vendeurs đ .
Les +
Les contenus qui mâont pris le plus de temps et que jâai le plus travaillĂ©s sont globalement ceux qui ont le mieux marchĂ©. Je pense que câest spĂ©cifique aux cibles B2B qui savent valoriser un sujet pointu.
MalgrĂ© ses stats somme toute faibles, ZeroBullshit a un petit impact dans lâĂ©cosystĂšme oĂč jâĂ©volue. Câest amusant, et ça fait du bien Ă lâĂ©go. Le SMS le plus drĂŽle que jâai reçu le mois dernier Ă©tait celui-ci :
Les -
Un format extrĂȘmement chronophage. Une newsletter câest entre 8 et 36H de travail, ce qui nâest pas tenable ni rentable sur la durĂ©e. Pas rentable parce que les revenus ne sont pas trĂšs Ă©levĂ©s, mais surtout parce que ça ne mâapporte pas plus de business que LinkedIn.
Mes deux contenus les moins lus (Banque Courtois, Titanic) sont mes prĂ©fĂ©rĂ©s. Parce que jâai beaucoup travaillĂ© sur lâhistoire et parce que je les trouve intĂ©ressants. Et pour une fois : positifs. Mais câest pas le positivisme qui marche.
Mes enseignements
Lâexpertise perçue a une limite. Elle nâest proportionnelle ni Ă la qualitĂ© des contenus ni Ă la perception des lecteurs. Câest plutĂŽt binaire, en rĂ©alitĂ©.
Ne pas donner des objectifs sans avoir mesurĂ© la capacitĂ© Ă les attendre. Cette newsletter nâa pas vocation Ă ĂȘtre hebdo.
Ne pas faire de ce qui nâest pas obligation une contrainte. ZeroBullshit doit rester un truc qui mâamuse sinon ça ne peut pas fonctionner.
Les liens
đ€Mon entreprise : Kensington
On finit par lâobjectif, Ă©videmment : bouffer. Avec Kensington je fais du conseil en communication. Jâai des entreprises ou des personnes Ă dĂ©finir leur positionnement, leurs messages, et les contenus pour les diffuser. Ăa parait un peu abstrait, mais en gros câest raconter des histoires en contenus.
Jâai vraiment lancĂ© lâactivitĂ© en juin 2023 et jâai connu un trĂšs gros doute quelques semaines aprĂšs mon lancement, suite Ă un harcĂšlement assez violent sur LinkedIn (true story).
Je finis lâannĂ©e avec 75K⏠de CA en 6 mois, ce qui est plutĂŽt cool si jâarrive Ă le stabiliser. Dâautant que, comme je lâavais expliquĂ©, je bĂ©nĂ©ficie encore des allocations chĂŽmage (certes rĂ©duites), ce qui mâa permis de prendre un peu plus de risque sur la prise de prestataire et dâune alternante. Lâobjectif est de sortir des ARE fin juin, et donc de stabiliser un CA mensuel autour de 15KâŹ.
Quelques chiffres :
74â667⏠de CA HT
39â770 HT de charges (dont du matĂ©riel information)
2 prestas à temps partiel, 1 presta régulier
1 alternante
5461⏠dâIS, qui devrait tomber Ă sous les 2000⏠suite Ă mon dĂ©mĂ©nagement en zone franche
Sur le business :
91 sollicitations
42 RDV
34 propositions
17 clients signés
Mes enseignements
Tout le monde nâest pas fait pour le full remote. Jâai pris une personne Ă temps plein pour mâaccompagner. Elle ne savait pas travailler sans un cadre âphysiqueâ. Et je ne sais pas non plus manager quelquâun de maniĂšre trĂšs prĂ©cise. Le full remote doit correspond au travailleur et Ă son manager.
Ne pas nĂ©gocier mon tarif. Câest normal de faire Ă©voluer le scope, ou de vouloir ajouter une petite ligne en fonction de son besoin. Par contre, Ă chaque fois que je suis entrĂ© dans des nĂ©gos tarifaires, ça sâest mal passĂ© par la suite. En rĂ©alitĂ©, je le savais dĂ©jĂ avant, mais ça me lâa confirmĂ© une nouvelle fois.
Ne pas chercher un moi bis. Initialement je cherchais quelquâun qui puisse faire pareil que moi, et que je pourrais former pour produire comme moi. Je nâai pas trouvĂ©, et câest en rĂ©alitĂ© une erreur. Mon alternante travaille aujourdâhui sur des sujets qui supportent lâactivitĂ© et qui me font gagner du temps. Et des prestataires viennent me complĂ©ter. Mais mon cĆur de mĂ©tier doit rester sur moi, mĂȘme si, du coup, ça donne un plafond de verre Ă lâactivitĂ©.
DĂ©lĂ©guer vraiment. Câest le truc que jâarrive le moins bien Ă faire, parce que jâaime tout contrĂŽler et tout vĂ©rifier, au point dây passer plus de temps que si je lâavais fait. Quand certains disent âperfectionnisteâ quand on leur demande leur pire dĂ©faut, parce que câest la bonne rĂ©ponse, câest rĂ©ellement un dĂ©faut quand on l'e subit au quotidien. Faire le deuil de lâimparfait nâest pas une mince affaire. Mais trouver quelquâun qui comprend mon fonctionnement et sait gĂ©rer lâadministratif et le quotidien a clairement soulagĂ© mon travail !
Anticiper les trous dâair. PrĂšs dâun client sur deux signe un devis, mais ne tient pas les dĂ©lais. Parce quâil pense pouvoir laisser son projet, mais quâil nâa plus le temps. Parce quâil voulait 5 contenus, mais quâil ne peut en valider en 3. Parce quâil nâa plus le temps pour le temps. Le problĂšme câest que jâavais comptĂ© cette ligne dans mon budget, et ce temps aussi. Donc si elle se dĂ©cale, en rĂ©alitĂ© câest un crĂ©neau de 3, 4, 5000⏠perdu dans le mois. Câest clairement un des enjeux de 2024, que je nâai toujours pas rĂ©solu aprĂšs 6 mois.
Kiffer la vibe. Ouais câest un peu con dit comme ça, mais relancer une activitĂ©, avec un positionnement aussi prĂ©cis et en disant autant de conneries sur internet, câest pas toujours simple. Câest parfois stressant, souvent fatigant, et quoi quâen disent les gourous dâinternet, les journĂ©es 9H-2H 7j/7 pendant des mois, câest pas tenable. CâĂ©tait nĂ©cessaire au lancement, mais ça doit revenir Ă la normale. Lâobjectif de 2024, câest dâavoir des horaires Ă peu prĂšs normales et de ne pas travailler trop le week-end (genre ne pas Ă©crire cette newsletter un 31 dĂ©cembre au bureau Ă 17H01)
âĄïžAnd so what?
Donc comme tous les autres, ĂŽ surprise, 2023 aura Ă©tĂ© une annĂ©e avec du positif et du nĂ©gatif. Personne sây attendait hein ? đ
Nan en vrai câĂ©tait cool, et merci Ă ceux qui me lisent parce que finalement câest quand mĂȘme grĂące à ça que je trouve des clients.
Et comme si on Ă©tait aux Oscar du Bullshit (rigolez pas, ça arrive bientĂŽt), jâen profite pour remercier Gregory, Nadim, Guy, Sylvain, Romain, Giovanni et Kevin pour leur soutien dans le lancement de mon activitĂ©.
Mais Ă©galement Christophe, AnaĂŻs, Julien, Arnaud, Kevin, Mark et Gabriel pour leur adhĂ©sion au ComitĂ© Anti-Bullshit, ainsi que les 15 autres abonnĂ©s Ă lâannĂ©e Ă cette newsletter, de mĂȘme que les 22 autres (ex-)abonnĂ©s mensuellement. Certes lâadhĂ©sion nâapporte rien, mais câest sympa :)
Et plus largement Ă tous ceux qui mâont envoyĂ© un message sympa pour dire quâils aimaient bien me lire. Si vous voulez tout savoir, jâen fais une capture dâĂ©cran pour les mettre dans une page Notion que je lis pendant les mauvais jours đ
Enfin pour bien commencer lâannĂ©e, je vais prendre la mĂȘme bonne rĂ©solution que tous les ans : ne pas prendre de bonne rĂ©solution pour Ă©viter de sâautodĂ©cevoir.
Je vous adresse Ă tous mes meilleurs vĆux pour 2024 que jâespĂšre dĂ©nuĂ©s au maximum de bullshit !
Je mâappelle Benjamin Charles, et je fais du conseil en branding, positionnement et crĂ©ation de contenus pour des entreprises de la finance, de lâimmobilier et du web3.
đ Me contacter, ou rĂ©pondre Ă ce post : benj@mincharl.es
đ Me laisser un brief pour un projet pro
đ Prendre RDV en visio pour prĂ©senter un projet ou un service (250⏠le call)
Masterclass cette newsletter. Et les autres. Je viens d'en dévorer 3. Bravo !
Excellente analyse avec des approches inhabituelles et éclairantes, comme d'hab.
Ăa fait quoi d'ĂȘtre un routinier de l'excellence ?
Et d'ĂȘtre officiellement craint ? đ