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Avatar de Lens Maxime

Pour avoir travailler deux ans dans l’usine d’Amiens je confirme beaucoup de parole.

L’argent à été gaspillé pour des choses déplorable.

Mais à coter de cela on est venu nous demander de faire des semaines et week-end d’astreinte pour 90€ la semaine, pour être appelé toute les nuits pour des problèmes ridicules et complément debile puisse que pas un kg ne sortais de l’usine.

Malheureusement je suis content d’être parti

Ce qui ne devrais jamais être le cas

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Avatar de Jean DUPONT DURAND

Pour avoir vécu de l'intérieur la situation jusqu'à il y a quelques mois, cette analyse est partiellement exacte et surtout incomplète pour comprendre comment on en est arrivé là. Je vais faire simple. Outre l'aspect levée de fond et chiffre d'affaire, de grosses erreurs ont été commises au niveau des dépenses. Pour en revenir à la fameuse usine d'Amiens, les dépassements de coût sont les conséquences de mauvais choix comme par exemple Technip. Une masse salariale qui a été surdimensionnée. Ce qui n'a pas empêché le recours massif aux consultants externes. En somme, une très mauvaise maitrise des dépenses. L'explication communément admise à cette gabegie sera que l'entreprise n'a pas su garder la tête froide. Mais d'autres raisons sont possibles. A l'issu de cette procédure, les principaux investisseurs donc l'Etat devront demander des comptes et vérifier si des fautes pénalement répréhensibles n'ont pas été commises. Certains choix qui ne sont révélés être des erreurs ont été bien trop souvent répétés pour qu'il n'y ait pas eu de conflits d'intérêt. De même pour les BP établis de manière bien optimiste. L'ont-ils été fait sciemment pour duper les investisseurs ou par insuffisance professionnel ?

Au delà des erreurs ou fautes volontairement commises, il faut garder à l'esprit que ce projet industrielle repose sur du vivant. L'élevage d'insectes à grande échelle ne peut pas s'appréhender comme un vulgaire entrepôt Amazon ou la construction d'automobile électrique. Un nombre incalculable d'aléas peuvent survenir et conduire à une baisse de la productivité voire pire. Je pense donc que même si le projet avait été mené en gardant sa présence d'esprit, sans aller jusqu'à la démesure et en toute probité, des aléas aurait été inévitables mais probablement plus facile à surmonter.

Pour conclure quel avenir pour Ynsect ? Difficile à prédire mais il ne faut pas être divin pour imaginer une énième restructuration dans les mois voire semaines à venir. Avec pour conséquence encore des emplois détruits voire des sites totalement fermés.

Le site d'Amiens pourrait quant à lui perdurer et atteindre ses objectifs. Le quoi qu'il est coûte pourrait selon moi être appliqué pour sauver ce projet industriel. Il ne faut pas oublier qu'Amiens est la ville natale du chef de l'Etat. Un fiasco dans son fief sera un coup de plus porter à son mandant qui ne tient qu'à un fil. D'un autre côté la politique de rigueur budgétaire du Premier Ministre sera-t-elle compatible ? Je suis perplexe c'est pourquoi la solution d'un repreneur est aussi plus que probable. Ynsect sous pavillon chinois ou américain en 2025 ? Rien ne m'étonnera après avoir pu assister à tant d'invraisemblance au cours de mon expérience chez cette licorne.

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